@ddacoudre
j’ai fait un petit programme :
Le projet est celui d’une laïcité radicale qui rend incompétent l’état sur les question qui touchent le pouvoir spirituel.
Le
pouvoir spirituel devant se comprendre comme ce qui a trait au corps et
ce qui s’y rattache (l’esprit, la famille, le vêtement, la nourriture,
la sépulture etc...)
Parmi les réformes à réaliser, la plus
importante est celle de l’école, pour que les communautés puissent se
réapproprier leur histoire et leur culture.
Je propose de libéraliser
toutes les écoles pour les élèves de moins de 14 ans et de donner les
moyens aux parents de réapproprier l’école.
Les programmes scolaires
seraient alors de la responsabilité des parents et des communautés et
non de la responsabilité de la ministre. Le ministère pourrait continuer
à s’occuper de la matérialité de l’école à travers le financement des
locaux et des enseignants, dans un souci d’égalité républicaine, mais
n’aurait pas voix au chapitre concernant les contenus avant l’age de 14
ans.
dans la pratique toutes les écoles recevant des élèves
de moins de 14 ans seraient libéralisées, ainsi que les écoles privées
qui ne formeraient qu’un ensemble, celui des écoles communautaires.
Les
bâtiments seraient propriétés des municipalités, qui en assureraient
l’entretiens et les salaires resteraient payé par l’état.
L’ensemble
des écoles seraient sous le contrôle de conseils inter-communautaires
locaux composés d’anciens, qui auraient charge de répartir les moyens et
d’organiser l’enseignement en fonction des demandes des parents.
L’état
n’a pas voix au chapître concernant les programmes jusqu’à 14 ans, mais
il peut fournir une aide aux écoles communautaires en terme de
formation des enseignements. Enseignants qui sont recrutés par les
communautés, dans les communautés.
A partir de 14 ans, les enfants quittent l’école communautaire et rentrent dans l’école publique.
Pour les 0-7 ans la réforme est un peu plus radicale :
Suppression des crèches et des écoles maternelles.
Interdiction du travail des mères d’enfant de moins de 7 ans.
Versement d’un salaire compensatoire.
Création de gynécées. Participation au gynécée obligatoire.
Le gynécée remplace la crêche et l’école maternelle.
C’est un espace public réservé aux femmes, il est propriété de la
commune et gérée par les femmes. Chaque femme ayant un enfant de moins
de 7 ans doit y consacrer du temps chaque jour. Les enfants y sont
élevées par les mères qu organisent les jeux et les gouter.
Pour les enfants, le gynécée est mixte et sera facilement être multiconfessionnel.