Dans
Le Figaro : "Une fois parti, le Royaume-Uni devra
développer ses propres accords commerciaux, rôle qui, pour l’heure, revient à la Commission européenne.
Theresa May s’est vanté d’avoir préparé le terrain et entamé des discussions
avec l’Australie, l’Inde, le Mexique, Singapour et la Corée du Sud… Et ce même si
le président de la Commission, Jean-Claude Juncker,
lui a rappelé que tant que son pays était dans l’UE, elle n’avait pas le droit
de négocier de tels accords. « La négociation d’accords de libre-échange est
une compétence de l’Union européenne, conformément aux traités. Nous devons
nous y tenir », a martelé Juncker."
Et encore ici
: "L’Allemagne presse Londres de ne pas commencer à
négocier des accords commerciaux hors UE avant de quitter officiellement l’UE.
Un avertissement destiné à Theresa May, après les contacts qu’elle a pris
durant le sommet du G20. « En tant que porte-parole du gouvernement
allemand, je ne suis pas en position de juger les entretiens de la Première ministre
britannique », a indiqué Steffen Seibert aux journalistes, à Berlin. Il a
toutefois insisté qu’il était « clair qu’un membre de l’UE ne peut mener
de négociations bilatérales sur un accord de libre-échange avec des États
non-européens tant qu’il est dans l’union »."
Bluff ou pas, surtout si l’interprétation de la Commission (et du gouvernement allemand) est confirmée par la CJUE, on verra ce que vaut le jusque-boutisme légaliste de l’UPR. C’est la question que je pose.