@CN46400
Les importations sont le fruit des délocalisations, un choix hautement capitaliste pour augmenter les profits. Ensuite dans un pays souverain, on peut mettre des taxes aux importations, contrôler les mouvements de capitaux, et protéger les entreprises et les emplois.
Sauf que nous ne sommes plus dans un pays souverain, voilà le problème ...
Vous adoptez la logique « europe- mondialisation », qui est catastrophique pour les entreprises et pour l’emploi. Et vous vous dites communiste ?
Relisez ce que disait la CGT du Marché commun, l’ancêtre de l’ UE ! 1956 -1957"-
La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...)
- La libre circulation des capitaux, le danger
d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie
nationale par une monnaie commune. (...)"
Et en 1957, avant la
ratification par la France du Marché commun, la CGT, par la voix de Jean
Duret, directeur du Centre d’études économiques de la confédération
déclare :
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit
infailliblement, à plus ou moins brève échéance, à la disparition des
souverainetés nationales, à la création d’un super-État européen,
réduisant à sa plus simple expression tout ce qui pourrait subsister
d’individuel, de politiquement et économiquement indépendant chez les
membres de la Communauté. Ce super-État sera dominé par le pôle
d’activité économique le plus puissant : la Ruhr ; par la puissance la
plus énergique et la plus dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...] Pour
la France, la réalisation du Marché commun c’est l’acceptation de
l’hégémonie allemande."