@epicure
Si vous avez bien lu mes commentaires, il s’agit d’affaires d’escroquerie révélées par la presse, personnellement j’évite les insinuations, préférant aller directement au factuel.
La fondation abbé Pierre a elle aussi été épinglée par la Cour des Comptes :
« n soulignera de plus que, par rapport à d’autres associations
engagées dans l’action humanitaire, la Fondation souffre d’un double
handicap. En premier lieu, son financement reposant très majoritairement
sur les produits de la générosité publique, un pourcentage important de
ses ressources (25 %) est absorbé par les campagnes d’appel à la
générosité du public, le fonctionnement proprement dit n’en représentant,
à l’inverse, qu’un peu plus de 12 % ; le solde (3 %) est mis en réserve.
En second lieu, parce qu’en matière de lutte contre l’exclusion, le
secteur »logement« est certainement le plus onéreux. Le différentiel peut
être estimé à partir de son coût inversé, celui de l’inclusion : le budget
»logement« représente ainsi, en moyenne selon les estimations de
l’INSEE, près de 25 % du budget total des ménages contre, par exemple,
18 % pour l’alimentation ou 5 % pour l’habillement1. Autrement dit, la
Fondation Abbé Pierre, par son secteur premier d’activité, présente par
rapport à des organismes engagés sur d’autres fronts un handicap certain
car lutter contre l’exclusion par le logement relève de processus plus
lourds, plus longs et structurellement plus chers.
Il en résulte des dépenses d’investissement élevées qui se
rattachent aux missions sociales mais dont l’impact, étalé dans le temps
par le mécanisme de l’amortissement, n’est pas immédiatement
perceptible dans les comptes d’emploi. »
) Source : « Le budget des familles en 2001 », INSEE Résultats société, n° 29
Le handicap qu’il faut retenir :
la fondation Abbé Pierre, par son secteur premier d’activité, présente par
rapport à des organismes engagés sur d’autres fronts un handicap certain
car lutter contre l’exclusion par le logement"