Le FAMAS faisait partie intégrante de notre identité. En effet, nous autres Français pouvions facilement nous identifier et nous reconnaître à travers lui : inimitable et immédiatement reconnaissable, avec ce qu’il faut de « style » et de « personnalité » .
Soyons sérieux trente secondes.
Combien de Français ont tenu au moins une fois un FAMAS dans ses mains ? Combien même seraient capables de l’identifier au milieu d’une dizaine d’autres fusils mitrailleurs ?
J’ai fais partie des dernières classes appelées au service national et nous avions été en contact avec deux fois, a chaque fois pour apprendre à le démonter et le remonter. Nous n’avons jamais tiré une seule fois avec.
Seuls les appelés versés dans les commandos avaient cette arme en dotation, et ils ne représentaient pas 10 % du nombre total.
Ensuite, on a beau adorer les produits maisons, le FAMAS était loin d’être la meilleure arme du monde.
Il était moins précis que le M16 américain et plus compliqué à entretenir que la célèbre AK47. Certains modèles étaient même détestés par les militaires en raison de leur manque de fiabilité.
Ce qui fait qu’il s’est très peu vendu à l’export. Le plus souvent, les FAMAS présents dans les armées étrangères faisaient partie de cadeaux diplomatiques.
Il y a mieux pour convaincre à l’achat !
Quand à se plaindre du caractère trans-national de l’achat...
J’estime qu’il vaut mieux avoir une arme fiable et étrangère que nationale et qui ne vaut rien.