@flourens
« ben l’auteur a tout faux concernant le travail des vieux prenant le travail des jeunes, rocla et spartacus vous expliqueront que plus tu travailles plus il y a de travail, c’est une évidence »
Dans un autre article vous postez :
flourens 7 octobre 12:05
« face au Bengladesh, la France ne sera jamais compétitive, donc, vive le niveau de vie du Bengladesh, c’est bien ça non ? »
Ne voyez vous pas la contradiction ?
L’augmentation de la productivité du travail réduit la quantité de travail nécessaire...
Elle réduit aussi le prix de revient des produits...
Mais
moins de travailleurs, et moins payés, c’est aussi moins de "pouvoir
d’achat", et déjà, pour certains produits et services, moins
d’acheteurs, en fait...
Pour tenir les marges de profit,
il faut donc réduire encore, et finalement, délocaliser. Faire produire
par les plus pauvres pour pouvoir vendre encore à ceux qui sont déjà en
train de s’appauvrir...
« Plus de travail » (pour ceux qui
en ont déjà...), dans ce cycle, ne peut être que du travail sous-payé,
et de moins en moins payé, et ne fera au mieux que retarder un peu le
cycle de la crise.
« Partager le travail », façon "Martine
Aubry", ça ne peut pas marcher non plus, on l’a bien vu, dans cette
logique de « rentabilité » financière.
La vraie question est
de produire en fonction des besoins réels, et non dans le but de
maintenir des marges de profit exponentielles.
Si l’on
peut définir les besoins essentiels et partager le travail nécessaire
pour les satisfaire, le problème du chômage ne se pose plus, et la
notion de « rentabilité » devient simplement une notion d’équilibre de
gestion (entre valeur-travail et valeur d’échange).
C’est
ce qui est rendu possible, plus facilement, avec les moyens productifs
modernes, et les moyens d’échange et de communication actuels.
« Travailler utile » ou « Travailler rentable » (au sens du profit), en réalité, ce n’est pas forcément la même chose...
Ce n’est pas un choix de « Président », plus ou moins « fait » comme un vieux fromage, mais un choix de société.
C’était la question posée, au fond, dans la lutte contre la « loi travail ».
Un véritable socialisme du 21ème siècle reste à inventer.