@velosolex
Vous parlez de la nécessité de nommer les choses et, précisément, vous esquivez le problème. Vous sautez tout de suite sur l’os à ronger que les politiques et une presse complètement anesthésie vous ont fourni : trafic de stupéfiants. Or, on n’a encore jamais vu des vendeurs de drogue attaquer la police d’une manière aussi délibérée. Et ceux qui voulaient du « poulet rôti, cet été, du côté du canal Saint-Martin, est-ce que c’était un trafic de cannabis qui les motivait ?

A Marseille, à Epinay-sur-Seine (quartier d’Orgemont) et dans d’autres banlieues, il arrive que la police et même les pompiers soient accueillis par des jets de pierres ou de bouteilles, mais cela ressemble à ces échauffourées qui ont lieu quelquefois à la fin de manifestations qui peinent à se disperser et dégénèrent. Là, les policiers ne s’apprêtaient pas à embarquer des gens pour des contrôles d’identité, ils étaient en faction auprès d’une caméra, immobiles dans leur voiture et sans renforts à proximité. Conditions idéales pour un lynchage. L’étape suivante, ce sera de leur tirer dessus à la kalachnikov.

Ce que vous ne paraissez pas voir, c’est que ces sortes d’exactions sont la conséquence directe du fascisme isamo-gauchiste. L’extrême gauche/droite, qui est tout à fait minoritaire, compte beaucoup sur un islam radical beaucoup plus étendu et ramifié, bénéficiant partout de soutiens et de complicités, pour généraliser une situation chaotique. Au lendemain des grands attentats, lors de l’énorme manifestation qui a suivi les massacres dans l’est parisien, les gens manifestaient ostensiblement leur soutien aux CRS qui n’en revenaient pas, habitués qu’ils étaient, depuis 68, à se faire traiter imbécilement de SS (mais combien de morts en 68). Les choses ont changé à partir de la nuit debout où ce n’était pas seulement les abrutis du canal Saint-Martin, mais toute la mouvance islamo-gauchiste qui rêvait de »poulet rôti", de violences et de révolution sans-culottiste.