@sarcastelle
L« ASN qui a des représentants sur tous les sites de fabrication utilise un fait réel, une très légère variation du taux de carbone, pour alimenter une campagne anti nucléaire, dont on a vu à l’occasion de l’affaire des projets de réacteurs nucléaires EPR d’Hinkley Point qu’elle mettait aussi en jeu les syndicats d’EDF avec la CGT en pointe.
A l’image de ce que prétend Cabanel, les anti nucléaires ont fait dire à l »ASN ce qu’elle ne dit pas et pour cause, c’est à dire que cette variation minime qui ne modifie nullement la nature de l’acier ferritique, se traduirait par des caractéristiques mécaniques dégradées.
Pour comprendre le fond du problème, il faut prendre conscience que sur des pièces forgées qui peuvent faire 5 m de diamètre par exemple, il est impossible d’éviter les gradients thermiques. Comme le carbone, dans l’acier ferritique ne fait pas partie de la structure morphologique de l’acier, il peut migrer dans ces gradients. Il se retrouve aux joints de grains.
Dans le cas des couvercles et fond de cuve de l’EPR de Flamanville ont a des accumulations de carbone qui conduisent à une proportion de 0.3 % pour une moyenne de 0.2% environ. Pour véritablement agir sur la nature de l’acier il faudrait monter au-delà de 3%....
Les problèmes de nature administrative qui ne sont pas tolérables, ont été admis par Areva.
Donc c’est une affaire qui va se dégonfler mais qui aura permis de porter un nouveau coup à l’EPR.
Ce qui, en fait est un coup porté à notre pays.
La France est un pays qui coule et personne n’explique aux gens quelles en sont les raisons.
Si l’on veut résumer c’est parce que nous sommes sous la férule du système écolo néo libéral.