Sarkozy a approfondi
la vassalisation de la France et Hollande la poursuit avec délectation.
Même si parfois
l’élève veut faire la leçon au maître comme quand la paire
Hollande/Fabius imagina dans un accès de mégalomanie vite réprimé
par Washington d’intervenir directement en Syrie pour chasser du
pouvoir Bachar Al Assad qui était et reste certes un potentat mais qui
tenait fermement les rênes de son pays avant que des groupes
manipulés en sous-main n’y semassent la désolation.
Obama qui sait
d’expérience ce qu’il en coûte d’entretenir un corps
expéditionnaire sur un territoire étranger pour apporter des
remèdes pires que le mal n’a évidemment pas embrayé sur la
volonté de ceux qui, grisés par de faciles victoires dans le désert
malien, se régalaient à l’avance d’une promenade de santé en
Syrie.
Bref les USA veulent bien le concours de la France à leurs
visées mais en aucun cas ils ne lui concéderont un rôle dirigeant.
La destruction de
Dresde lors de la seconde guerre mondiale n’avait aucune valeur
stratégique pour les alliés : ils répondaient par le terrorisme
dirigé essentiellement contre les civils allemands aux bombardements nazis qui avaient ciblé et dévasté la
Grande-Bretagne et sa population.
Il est dès lors évident que nos actions là-bas qualifiées par euphémisme de chirurgicales entraînent inévitablement des réactions ici sur notre sol.
Jamais un citoyen
syrien n’avait attaqué la France et ses habitants avant que cette dernière ne
s’ingérât de pitoyable manière dans les affaires intérieures de
la Syrie et ne provoquât avec d’autres les horreurs d’une guerre inique.
De tout temps la terreur a répondu à la terreur et il faut se sortir de cet
engrenage fatal : la reconquête en cours du territoire syrien par l’armée légale en est le passage obligé qui dessillera les yeux de nos dirigeants et les contraindra à s’occuper de leurs affaires.