@JL
Non, c’est bien tout humain qui a pouvoir de tuer. Il y a deux cas où l’homme qui tue son prochain n’est pas considéré comme un assassin, c’est le cas du bourreau et du guerrier.
L’important à bien comprendre ici est que l’enfant est issu de ces parents qui ont pouvoir sur lui.
Dans la perspective dans laquelle je me place, il y a un renversement de l’ordre du pouvoir, à l’encontre de la modernité pour un retour aux formes traditionnelles, non pas de parler de l’homme idéalisé mais de s’intéresser à l’homme réel.
Chez Abraham, c’est bien ce pouvoir, donné par Dieu, qui verticalise sa relation d’éducation avec son fils, puisqu’il agit sous le regard de Dieu.
il y a Dieu, Abraham et son fils. trois points forment une droite et celle-ci est verticale.
On est là dans les fondamentaux, on peux pas en déroger.
Reconnaître ce pouvoir chez l’autre, c’est lui reconnaître sa liberté, sa liberté fondamentale qui est celle d’éduquer. Puisque c’est dans ce pouvoir de vie et de mort que ce trouve le pouvoir d’éduquer. Il ne s’agit pas d’un appel à la violence envers les enfants mais au contraire le rappel d’une responsabilité, parce que si nous avons le pouvoir de tuer nos enfants, évidement que nous ne le voulons pas, évidement que nous voulons la vie, simplement parce que nous sommes soumis à Dieu et que nous n’adorons que Lui. Parce qu’en face de chaque pouvoir, il y a une responsabilité.