Titre et article profondément choquants ! 
Les salles de shoot ne ciblent que les junkies chroniques, ceux qui sont trop faibles ou depuis bien trop longtemps accros pour encore trouver l’énergie de vouloir se désintoxiquer, et offrent une réponse sanitaire adéquate à la gestion de ce problème de santé publique majeur qui se pose en Europe occidentale depuis plus de 40 ans !
Ces salles reviendront toujjours moins cher que soigner à grand frais les séquelles de crasses injectées sans asepsie, soit embolies, septicémies, hépatites C, D, E, ...,SIDA, ... Et, dans la quête aussi désespérée qu’infernale d’une dose à tout prix, elles réduisent « accessoirement » l’indigne nécessité d’agresser des victimes sélectionnées pour leur moindre résistance, soit les plus faibles, ... ou encore celle de les « accrocher », ...
Si on peut bien espérer de la personne le sursaut rationnel ou moral qui l’amènera à rejeter son addiction - à moins d’attendre tout simplement qu’elle crève ! -, est-il bien nécessaire dans l’intervalle d’encore ajouter de la souffrance à la souffrance et du malheur au malheur ???
L’héroïne est un fléau et - ayant en début de carrière bossé un temps dans une unité d’hébergement spécialisée dans l’accompagnement des désintoxications héroïnomanes - je sais de quoi je parle, ce qui me paraît nettement moins évident en ce qui vous concerne !
Mais s’il vous advenait l’envie de sortir de vos faciles préjugés pour chercher un peu à mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons, je ne peux - même si certaines douleurs restent indicibles - que vous conseiller l’oeuvre d’Antonin Artaud, ou encore l’« Opium » de Jean Cocteau, ...
En vous présentant mes respectueuses salutations !