Ne vous faites pas
d’illusions, le Premier Ministre wallon est accoutumé aux
rodomontades qui se terminent en courbettes.
C’est ce que l’on
appelle communément chez nous un souffleur de bulles, celles qui
sont destinées à se dissiper dans le vent des promesses non tenues.
A part la volonté
de démontrer son existence aux citoyens qui auraient oublié jusqu’à
son nom, il n’est qu’un socialiste - au niveau de l’encartage
sinon des convictions dont l’élasticité n’a rien à envier à
celle des Socialistes de l’hexagone - avec tout ce que cela
implique d’opportunisme , de carriérisme et de calcul.
Reconnaissons-leur néanmoins, à lui et à ses semblables, cet incontestable talent de transmuter le plomb de leur
incompétence en or de prébendes diverses et variées qui assurent
aux apparatchiks socialistes wallons un cumul de revenus qui feraient
envie à beaucoup de ces administrateurs capitalistes dont ils se
plaisent à fustiger la rapacité dans les arrière-salles de bistrot
où ils tiennent salon.
En cette occurrence, ce ministricule est bien le dernier à pouvoir s’être aperçu du caractère
déséquilibré du CETA tant il occupe son temps à mettre son insignifiance au service de
ceux dont il attend des palliatifs à l’impéritie congénitale de
son gouvernement.
Il y a simplement que le gus est gêné aux
entournures par la popularité croissante d’une formation
d’Extrême-Gauche, le PTB ( parti du Travail de Belgique ) qui non
seulement propose une alternative à la politique de la carpette mais
qui démontre dans sa pratique ( ses élus ne prennent en
défraiement que l‘équivalent du salaire d’un ouvrier qualifié
et abandonnent le surplus à la caisse du parti ) qu’il n’a pas
l’enrichissement personnel de ses élus en ligne de mire de sa
vision politique mais plutôt le bien-être de tous.
Aussi bien pour en revenir au CETA, le
déplacement d’une virgule dans les termes du traité devrait
suffire à emporter l’adhésion de ces énergumènes : de cette virgule, ils feront une thèse à l’appui de leur virilité....