Vulgaire, imbu de sa personne, menteur, escroc, collectionneur de tocantes pour m’as-tu-vu, girouette bling-bling, prometteur hyperkinétique de beaux jours, ..., il convient à tout le moins de reconnaître à l’animal politique cette seule vertu d’être un battant qui ne s’avoue jamais vaincu.
Mais alors que Manuel Valls la joue aussi vulgaire et décomplexée que lui, cette pugnacité suffira-t-elle à lui rallier à nouveau les suffrages d’un électorat qui, d’expérience, sait maintenant la « gauche réformiste » capable de mettre en œuvre une politique aussi, sinon plus, néo-libérale que la sienne, et ce sans pour autant accumuler les casseroles au même rythme démentiel ???
Encore faudrait-il bien évidemment que l’électeur s’intéresse au contenu des programmes - TINA ! - plutôt qu’aux show des candidats pour s’aviser de la différence, aussi ténue que l’épaisseur d’un papier cigarette, entre leurs programmes économiques et sociaux respectifs !
Je doute néanmoins qu’un électeur déjà dégoûté au point de lui avoir préféré Flamby offre jamais à l’histrion l’occasion de son come-back ! Que l’état de désagrégation de nos sociétés offre à deux dangereux bouffons l’occasion de se disputer la présidence U$ et la tête de l’Empire, soit ! Mais la vassalité hexagonale qu’il a souscrite à l’OTAN impose-t-elle absolument à l’électeur français d’imiter nos maîtres en reconduisant à l’Elysée ce triste bouffon ??? 