Bonjour,
Jeussey de Sourcesûre
On peut
effectivement parler de « dépendance »
pour ces caciques politiques incapables, à de rarissimes exceptions
près, de mettre un terme à leur carrière politique, aussi pathétique
et aussi pourvoyeuse de couleuvres à avaler soit-elle. En cela, la société
française est à des années-lumière des pratiques scandinaves, de loin les plus
saines dans le monde occidental.
Je ne crois
pas que la « démocratie participative » soit en question, elle ne l’est
d’ailleurs pas dans les pays scandinaves. Ce qui est en cause, c’est l’absence
de contre-pouvoirs réels, et l’absence de contrôle de l’action des élus par les
citoyens. D’où l’intérêt de relancer l’idée des « jurys citoyens »
appelés chaque année à exiger des comptes de leurs élus, à tous les niveaux de
mandat. J’avais évoqué cette question
dans un article de décembre 2015 intitulé « 8
propositions pour moderniser la vie politique ».
Le « mandat impératif » est un concept
séduisant, mais qui n’est pas réaliste, l’exercice d’un mandat étant soumis à
de multiples ajustements de nature sociale, économique ou géopolitique qui
rendraient ce type de mandat impossible. C’est sans doute la raison pour
laquelle il n’a été appliqué nulle part. En revanche, rien n’interdirait à un
candidat de prendre des « engagements impératifs » sur des questions
précises non soumises aux aléas de la conjoncture.