@Spartacus
Il est
facile de prendre en exemple quelques privilégiés de l’enseignement
pour en faire une généralité du genre prof de classe prépa en fin
de carrière qui cumule les heures de colles et les vacations
et qui parvient effectivement à des revenus très très
confortables.
Il n’en reste pas moins que le salaire médian
(c’est à dire celui d’un enseignant sur deux) reste relativement bas
et le temps de travail est bien plus élevé que ce qu’annonce
N.S.
Six mois de vacances c’est à la limite de la diffamation
grossière.
On se demande d’ailleurs quel est ce pays où des
gens traitent de la sorte ceux qui enseignent à leurs enfants et qui
font dans la majorité des cas du mieux qu’ils peuvent malgré un
pourcentage de brebis galeuses qui n’est pas plus élevé que dans la
plupart des corps de métiers à commencer par la politique.
Je ne
vois nulle part dans les romans de Pagnol l’instituteur se faire
traiter de bon à rien par la population de même que dans de
nombreux pays , la profession reste tout à fait respectée comme c’est la cas au Québec où je me rends assez régulièrement.
Quand au niveau,
s’il baisse c’est en bonne partie dû au laxisme encouragé par des
programmes de plus en plus incohérents où l’on ne favorise pas particulièrement le
goût de l’effort et dont les enseignants qui osent y résister se
font taper sur les doigts.
Et ne me parlez pas
des syndicats (dont la base se demande parfois quel jeu ils jouent
en haut lieu), vous savez très bien qu’ils ne représentent
désormais qu’une toute petite minorité des enseignants si on se fie au taux de syndiqués , enseignants qui votent désormais
presque autant à droite qu’à gauche...
Bref il faudrait
changer de logiciel car mai 68, c’était il y a presque une demi
siècle et les soixante-huitards ont pris leur retraite…