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Commentaire de Paul Leleu

sur Crise de l'immobilier, maisons, bureaux vides, et “étincelles en bourse” *


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Paul Leleu 19 octobre 2016 17:57

@Arthaud


pour info... un logement vide est mieux côté dans un patrimoine boursier qu’un logement occupé... en effet, un logement vide peut-être acheté et vendu sans délais... au contraire, un logement loué est plus difficilement vendable... 

il y a donc un intérêt objectif à garder les « produits immobiliers » vacants... quitte à les rénover régulièrement grace à des crédits d’impôts sur la performance écologique, etc. 

Autrefois (jusqu’en 1997), les banques et assurances étaient tenues par la loi, à avoir en fonds propre et stable, des biens immobiliers. Cela favorisait une certaine stabilité dans le locatif privé, puisque ces gros bailleurs gardaient leurs immeubles pendant des décennies, et les entretenaient sans problème. D’autre part, ces gros propriétaires avaient intérêt à des locataires stables afin de limiter les procédures et les périodes vides. Le loyer couvrait les frais de gestion du parc. 

Au contraire, aujourd’hui, les moyens patrimoines cherchent à acheter et vendre du logement vide. Et les petits propriétaires qui n’ont pas les arrières financiers pour l’entretien et le remboursement de leur propre emprunt, font la guerre des loyers aux locataires... sans compter les copropriétés ingérables, à cause des différences de revenus entre les propriétaires. 

Une des solutions serait de redonner comme obligations aux banques et assurances de posséder en fond propre de garantie, un certain parc immobilier. Et d’autre part, de cesser d’encourager les particuliers (moyens et petits patrimoines) à se lancer dans un investissement qu’ils ne peuvent en vértié pas assumer sereinement. 

Et d’accompagner d’un moratoire sur les emprunts immobiliers, les petits et moyens propriétaires le temps qu’ils se dégagent de leurs investissements immobiliers. 

L’immobilier est un investissement d’abord fantasmatique. Les gens veulent de la pierre parce que le contexte économique et locatif est invivable... mais il ne faut pas oublier que les gens préfèreraient la flexibilité de locatif, si les loyers et le contexte macro-économique était plus stable... 

De toutes façons il faudra en passer par là pour sortir du tout voiture, de la dépendance au pétrole, et de l’étalement urabain et néo-rural. 

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