@quijote
Je prétends qu’on ne peut savoir ce qu’est ce métier qu’en le pratiquant effectivement et suffisamment longtemps.
Serait-ce donc que l’enseignant auteur de l’article puissent lui porter un jugement sur des métiers de bureau comme il dit. Allons, cette manière de retoquer tout argument au seul prétexte que l’on n’est pas un ancien dans le métier est assez habile pour interdire tout jugement, toute remarque qui déplairait à l’enseignant devenu inattaquable.
Je ne partage rien avec ceux qui déblatèrent ici ou là sur les enseignants, les vacances, les « jamais sorti d’école », les privilégiés, ... Mais alors, entendre que ce métier ne serait critiquable que par ses pairs est un tantinet incohérent.
C’est pas grave : ça fait plus de places pour les enfants des inspecteurs et des francs-maçons. Des génies, je vous dis !
Vous donnez des chiffres qui ne sont pas les bons, s’il y a eu une légère baisse de la proportion d’étudiants d’origine « populaire », plus précisément employés et ouvriers, elle n’est en aucun cas ce que vous avez écrit. Elle stagne autour d’un plafond de verre de 12 % alors que dans la population totale elle représente 60 %. C’est déjà assez inégalitaire pour ne pas en rajouter ;
Mais peut être connaissez vous la catégorie sociale sur représentée à tous les stades de l’enseignement supérieur. Les riches ? Les cadres supérieurs ? Ouais ... mais les plus mieux dans ces catégories ? Et bien ce sont les enseignants.
Ce n’est pas un reproche mais la démonstration éclatante de l’importance du milieu familial, de l’accompagnement à l’extérieur de l’école. Remettant à sa vraie place la part de responsabilité qui tient à l’institution même de l’EN.