@Aristide
Erreur, je n’interdis rien. Mais je prétends que, de même que pour pouvoir parler précisément du métier de boulanger, il me semble qu’il vaut mieux l’être, eh bien pour pouvoir parler précisément du métier d’enseignant, il me semble qu’il vaut mieux l’être ou l’avoir été. Car en parler uniquement depuis un point de vue extérieur, c’est simplement méconnaître la réalité du vécu, excusez du peu... D’où la remarque que je me fais souvent à la lecture d’opinions sur le sujet ( et il y en a infiniment plus que sur le métier de boulanger... ) : mais de qui parlent ces gens ? Ni de moi, ni de mes collègues en tout cas.
Il est possible que je me sois trompé dans les chiffres. Donnez-moi donc les références des vôtres. Oui, je suis un peu méfiant : les derniers statistiques que j’ai lues à ce sujet ( incapable de dire où, j’avoue ) donnaient effectivement moins de 5%. Quoi qu’il en soit, comme vous avez l’honnêteté de le reconnaître, le fond de mon raisonnement n’est en rien remis en cause. A plus forte raison lorsque vous concluez votre commentaire très exactement de la même façon que moi.
A savoir que le milieu socioculturel dans lequel baignent les enfants est d’autant plus prégnant que l’institution se révèle moins exigeante avec eux. D’où le tragique des décisions que j’ai évoquées dans mon premier commentaire, parfaitement contre productives.