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Commentaire de Aristide

sur Crise sanitaire. Mépris des enseignants


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Aristide Aristide 21 octobre 2016 16:25

@quijote


Si les opinions sur le metier de boulanger sont beaucoup moins fréquentes, peut être faut-il envisager que les « gens » sont plus attentifs à qui ils confient une part de l’éducation de leurs enfants qu’à la qualité du pain qu’ils consomment. Il me semble aussi que la seule vision du maître, du professeur est aussi une part bien imparfaite de LA réalité du métier. Il me semble que les enfants et les parents ont aussi une vision aussi imparfaite mais basée aussi sur le réel. Maintenant si vous n’admettez que cette vision comme étant la seule digne pour pouvoir débattre de l’éducation de nos enfants ....

Sur les chiffres que vous avez annoncés, je suppose que les moyens modernes vous ont permis de les vérifier avant de les asséner, là il ne s’agissait pas d’un détail ou d’un vécu quelconque mais de la « réalité statistique ». Une petite recherche chez notre ami google vous permettra peut être de constater vos erreurs à la lecture d’un rapport de l’INSEE, de rapports du Sénat ou de documents divers venant des grandes écoles elles mêmes. Votre 5% et des poussières concerne les ouvriers, les employés sont au même niveau, ce qui fait autour de 10 à 12 % pour ce que l’on nomme les classes populaires : employés et ouvriers, sans les agriculteurs d’ailleurs.

Maintenant on peut toujours désigner la fabrique de crétins, l’inutilité des diplômes, l’absence de respect des règles d’orthographe (*), la baisse du niveau MOYEN, la violence et l’incivilité... Ce message n’atteint vraiment que les classes populaires qui ne voient plus en l’école une possibilité, une chance, une opportunité. Alors, seules les classes privilégiées, enseignants compris, savent que le diplôme est le plus sur rempart au chomage, que la formation imparfaite constitue un avantage dans la recherche d’un emploi, enfin que l’école est imparfaite, sans garantie, enfin tous les défauts qu’on lui prête souvent injustement, mais qu’elle constitue tout de même une bonne préparation à la vie.

(*) Indiscutable, mais pensez vous que ces étudiants ne disposent pas de compétences autres ? 






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