Le PCF a encore un pouvoir
de nuisance, il pourrait empêcher Mélenchon d’atteindre les 500
signatures requises pour avaliser sa candidature mais il a perdu toute sa force d’attraction, il
l’a plus précisément galvaudée.
Je ne suis même pas
certain que dans la lutte des places qui succédera à un désastre
des présidentielles annoncé et où les Socialistes reviendront au parlement en
portion congrue voire congruissime, il y aura encore de l’espace
pour d’éventuels députés communistes, sinon l’un ou l’autre
pithécanthrope rescapé de la grande lessive.
Surtout si, par leur
attitude, ils ont sabordé la candidature de Mélenchon : ceux pour qui il représente l’alternative ne le leur pardonneront pas.
Malgré le soutien
d’un appareil qui reste significatif, je ne suis même pas certain
qu’un candidat communiste obtiendrait un score supérieur à celui
d’un Poutou ou d’une Nathalie Arthaud bien moins bien lotis en
matière de structures d’appui.
Ce serait l’affront
suprême.
En grande partie, à
cause de l’absence de lisibilité de sa politique à l’égard
d’un PS en capilotade, les municipales ont été un désastre pour
le PC et s’en est logiquement suivi l’échec des régionales où
il a malheureusement entraîné le FdG dans sa chute.
Mélenchon
présente une candidature face au peuple et avec lui et de toute manière en-dehors des appareils (
qui de toute manière se dérobent ) et on dirait bien que, jusqu’à
présent, la sauce prend. Il apparaît bien
qu’il soit le seul à pouvoir fédérer la vraie Gauche depuis que
Montebourg s’est déconsidéré en avouant que de toute manière il
soutiendrait le vainqueur des primaires que ce soit Hollande ou pire
encore Valls.