@Perceval
l’EN va dans le
mur avec son million d’enseignants
Ce n’est parce qu’il
y a un million d’enseignants que l’Éducation nationale va dans le
mur !
Ce nombre est
proportionné aux besoins, en fonction du nombre d’élèves.
Et si l’enseignement
était entièrement privatisé comme en rêve les ballots de droite,
il en faudrait autant sinon plus du fait que les conditions
qu’acceptent les enseignants encore idéalistes du service public, ne
l’accepteraient pas ceux qui travailleraient sous la surveillance
d’une commission diocésaine ou d’un représentant d’une société
privée à but lucratif !!!
L’auteur de
l’article a raison : la santé et l’envie d’enseigner des enseignants
à tous les échelons (y compris du supérieur alors que c’est aussi
important qu’au collège) sont déterminantes.
J’ajouterai que la
personnalité de l’enseignant coiffe ces deux exigences. Les
meilleurs enseignants ont une forte personnalité.
Je fais mienne cette
maxime dont j’ai oublié le nom de l’auteur : « On n’enseigne pas ce
que l’on veut, on n’enseigne pas ce que l’on peut, on enseigne ce que
l’on est. »
Or la hiérarchie de
l’EN n’aime pas les enseignants à forte personnalité (et
intelligence) qui relèguent ses serviteurs dociles à ce qu’ils
sont : des mouches du coche.
Toutes les réformes,
que je qualifierai de perverses, vont sûrement réussir à atteindre
ce but : tarir le recrutement de fortes personnalités pour enseigner,
car, bien entendu, ces personnes n’accepteront pas d’être réduits
au rang de moutons dociles et sciemment malmenés.