@Fergus
Lisez ce document, il est assez illustratif de ces difficultés et apporte un éclairage qui va au delà de la généralisation de la situation à tous les enfants.
Conclusion :
Cependant, le
pourcentage d’élèves pouvant être globalement
considérés comme en difficulté de lecture n’augmente
de manière significative, ni dans le secteur
public hors éducation prioritaire, ni dans le secteur
privé. Il n’en est pas de même dans le secteur de
l’éducation prioritaire ; les pourcentages d’élèves
en difficulté y augmentent de manière significative
pour tous les critères, et la proportion globale
d’élèves en difficulté de lecture à l’entrée en sixième
passe de 20,9 % à 31,3 % entre 1997 et 2007.
En fait, je crois que la généralisation de ces difficultés ne permet en aucun cas de résoudre les vraies causes. Il s’agit comme on peut s’y attendre des conditions socio-économiques qui sont déterminantes.
Nulle surprise sur ce point, mais une confirmation de la nécessité d’un plan d’urgence ciblé sur ces élèves en place de réformes globales. La réforme des collèges indispensable se heurte à l’impossibilité assez « incompréhensible » de mettre en cause le collège unique, et impose des modifications, des adaptations là où ce n’était pas nécessaire.. Les effets pervers sont la déperdition des moyens qui se diluent sur tous les élèves quelque soit leur niveau, alors qu’il faut cibler cette population par la mise en place de dispositif assez connu tel que l’aide aux devoirs, l’accompagnement individualisé, ... et laisser ceux qui n’en ont pas besoin aller en cours de latin, de grec ou completer leur formation par d’autres approfondissements.
L’idée du « collège unique » est pratiquement impossible à dénoncer. C’est un vrai problème, mêler dans les mêmes classes une telle hétérogénéité de niveau est contre productif, mettant sur la touche les plus faibles et transformant l’école en ennui permanent pour les meilleurs.