Il y a d’un coté les lois, les régles, les frontières de l’autre la détermination... (et à avoir suivi depuis des années la situation dans le nord pas de calais, ceux ci n’en manquent pas !)
Il y aurait dans le monde actuellement seulement une dizaine de pays en paix relative.. (n’étant pas engagée dans un conflit), , des pays également ou l’on vit avec moins de 2 euros par jour... et des millions d’hommes et de femmes bien décidé à changer la donne et partir tenter leur chance sous des cieux meilleurs..
Certains se poseront en route (renonceront à leur rêve) et se contenteront d’une vie de villageois français pas forcément active et productive, d’autres au printemps après avoir repris des forces et passé l’hiver à l’abri du froid, de la gadoue et avoir tourné en rond dans des petits villages qui n’offrent que peu d’opportunités professionnelles (hormis dans l’agriculture et ses dérivés), repartiront, remonteront des cahutes faites de bric et de broc le temps d’un printemps, d’un été...le regard tourné vers l’angleterre...
Les frontières n’ont jamais arrêté les migrations (exemple les usa avec le Mexique). Sauf à entourer l’europe de barbelés, de miradors, de hauts murs pourvu de gardes armés tels celui qui sépara l’allemagne en deux après guerre. sauf à poser des mines ou à saborder les embarcations pour protéger l’accès via la méditerranée des bateaux de plus en plus grands, des flottes entières, chargés de miséreux qui s’échouent sur les côtes grecques, italiennes et que notre empathie et évidemment, les droits de l’homme, nous pousse à recueillir...
La limite du possible (économiquement, socialement, culturellement) se présente déjà, c’est le dilemme posé par « le camp des saints ».. un livre dérangeant, fort dérangeant mais ô combien prophétique...