@Fergus
les sondages montrent
réellement l’état de l’opinion française à quelques nuances
près qui font les différences d’un institut à l’autre.
À
ceci près que les chiffres bruts sont « redressés » avant
publication et ne sont jamais publiés tels
quels !
Si
les sondeurs étaient des scientifiques objectifs, ils diraient :«
Voilà les chiffres bruts, mais l’expérience nous a appris qu’il
faut minorer le score de tel groupe [généralement la vraie gauche parce
qu’au moment du vote les électeurs qui disent vouloir voter pour
cette gauche que les médias disent extrêmes
réalisent la folie de concéder le pouvoir à des gens que la presse
dénigre]
et majorer tel autre [généralement le vote FN
sous le prétexte que les sondés n’osent pas dire qu’ils votent
« mal »].
Et voilà les chiffres modifiés que nous allons livrer au public. »
Ils
ajouteraient,
s’ils étaient objectifs et totalement indifférents au résultat,
que mathématiquement ces
chiffres ne sont que probables
avec une bonne possibilité qu’ils soient 2% trop élevés ou trop
bas pour une échantillon réellement représentatif de 1500
personnes sans qu’il soit possible d’améliorer nettement cette
imprécision fondamentale en décuplant le nombre de sondés
; ce qui représente 4% d’écart envisageable et n’apporte aucune
certitude entre deux candidats séparés par presque huit points si
l’un bénéficie de l’hypothèse haute et l’autre de la basse et que
la réalité soit l’inverse !!!
Mais
il ne le font pas et le public non averti croit que ces sondages
reflètent la réalité parfaite,
sans marge d’erreur.
Enfin,
les sondeurs gardent le silence sur le nombre considérable de
personnes sondées par téléphone qui refusent de répondre, de
briser pour des inconnus qui en revanche connaissent leur nom et
pourraient leur nuire, le secret de l’isoloir.
Les
sondages sont des probabilités sur des gens qui peuvent affirmer
sans crainte leurs opinions politiques,
une minorité pour les
salariés
qui travaillent dans le privé.
Sans
compter ceux qui expriment une opinion comme ça, au téléphone, mais
qui n’iront pas voter par désintérêt pour « la politique », parce que « les jeux sont faits, que ça ne sert à rien d’aller voter », « que ça ne change jamais » etc.