@Spartacus
« La SNCF est chère quand vous en avez besoin ». C’est vous même qui vantez les mérites des lois de l’offre et de la demande ! Le prix monte quand la demande est forte conformément à cette logique. Auparavant la SNCF fonctionnait dans une logique de service public (prix kilométrique toujours le même). Ne lui reprochez pas de s’être adaptée à votre propre logique.
Le bus est beaucoup plus lent que le TGV, il profite d’une infrastructure routière gratuite (finalement les impôts ne sont pas si nuisibles que cela à l’entreprise privée, n’est ce pas...) et ses tarifs sont irréalistes et ne peuvent payer l’ensemble des coûts. Ces tarifs ridicules ont pour but d’éliminer la concurrence des trains régionaux en travaillant à perte temporairement. Une fois les trains régionaux éliminés, ces bus seront en position dominante et les tarifs vont bondir.
La retraite à 49 ans est une légende. En fait un fonctionnaire peux quitter son emploi (ce qui devrait vous satisfaire). La retraite correspondante sera misérable (très loin du taux plein) et il devra donc, comme n’importe qui, trouver un emploi jusqu’à l’age légal de la retraite s’il veut un taux plein. Vous colportez des légendes sans fondements qui n’existent que comme outils de propagande.
En matière de gratuité de transports de son personnel la SNCF doit en effet s’adapter à ce qui se fait dans le privé. La plupart des entreprises qui font des produits de consommation courantes (alimentaire, habillement, etc) propose des tarifs préférentiels à leurs employés. La SNCF devrait se limiter à cela. Mais la question est complexe. Nous ne sommes pas en dictature mais en Etat de droit et les avantages SNCF ou EDF font partie intégrantes du contrat de travail et sont des formes de rémunérations. S’il y a des avenants modifiant ces contrats, il faut les négocier et éventuellement apporter des compensations.
Par ailleurs vos remarques n’ont pas grande chose à voir avec la question de départ qui est celle du protectionnisme ou du libéralisme dans le domaine agricole et sur l’internalisation des marchés agricoles.