Si vous avez vu du dédain dans mon intervention, vous exagérez ma démarche.
Je n’ai aucunement fait allusion à votre écriture pour vous dénier du talent, à quel titre d’ailleurs ? Votre article est tout de même présenté comme un écho de bistrot.
Donc faire de vous un échotier n’est pas péjoratif, il y a eu en littérature des échotiers de talent comme l’écrivain Léon Daudet , fils d’Alphonse, qui savait comme pas un, avec grand style et souvent même avec une méchanceté roborative, tailler un costard ou dépeindre des situations cocasses ou scabreuses.
En outre, soyons clairs, le fait de commettre des articles l’un et l’autre ne doit pas tourner en complicité qui interdirait de se dire les choses en face ( si l’on peut dire ) telles qu’on les ressent.
J’ai peut-être tort mais je ne crois pas un seul instant à la réalité de la séquence rapportée par vous mais ce n’est pas grave, la licence littéraire permet d’affabuler à l’appui de ses thèses.
Chacun sait qu’en littérature les scènes « vécues » ne sont jamais qu’un concentré d’impressions diverses où l’unité de temps et de lieu n’est pas nécessairement le fil conducteur.
Je n’ai donc rien contre le procédé en soi quand il sert de support à un message ou à un « instantané » de circonstance.
Simplement je ne perçois pas bien le sens de votre article qui me semble véhiculer des poncifs assez rances, je fais donc miens vos points d’interrogation.
Que voulez-vous prouver ?
Que les Musulmans ne sont pas français avant d’être musulmans, qu’ils défendent le salafisme, qu’il faut voir derrière le voile une engeance du terrorisme ou plus exactement qu’il est pas légitime de l’interpréter de cette façon, que le Gaulois est un gros beauf.. balle au centre ! pour faire bonne mesure.
Est-ce une ode à l’amitié ou un diagnostic critique d’affinités contre-nature ?
Alors effectivement je serais heureux que vous m’expliquiez ce que je n’ai pas compris ou mal compris.
Bien évidemment de manière plus concise que le pensum dont je vous ai infligé la lecture et en toute amitié rédactionnelle !