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Commentaire de Christian Labrune

sur Collusion wahhabo-sioniste en vue !


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Christian Labrune Christian Labrune 6 novembre 2016 14:22
« L’antisionisme n’est pas l’antisémitisme », nous a-t-on répété sans cesse. Un tel slogan – repris d’ailleurs par des Juifs de gauche et d’extrême gauche – signifie en réalité, que l’antisémitisme peut se donner libre cours dès lors qu’il est drapé dans les plis du drapeau antisioniste.

@simazou

L’antisionisme est bien pire que l’antisémitisme, qui était déjà une horreur. J’aurais été tenté de dire : les inimitiés entre les groupes humains sont innombrables : en France, on se moque des Belges ; dans le Limousin, on dit volontiers que 99 moutons et un berrichon (j’en suis un) ça fait cent bêtes ; les Anglais, depuis Napoléon, sont « perfides », etc. Il n’empêche que personne n’a jamais proposé d’exterminer les Belges, les Berrichons ou les Anglais. L’antisémitisme d’un Voltaire au XVIIIe siècle, ou celui d’une bonne partie des Français à l’époque de l’affaire Dreyfuss est déjà plus problématique que ces sortes d’inimitiés primaires entre les peuples : des massacres ont eu lieu, dès le moyen-âge (je pense à la grande peste de 1350) qui rendaient objectivement criminogène l’expression de ces sortes d’opinions. L’antisémite est déjà, au mieux, un imbécile ; au pire, il est une ordure.

L’antisioniste va plus loin : non seulement il est antisémite et préfère fermer les yeux sur toutes les exactions qui pourraient avoir lieu dans son pays et dont l’histoire offre maints exemples, mais en plus il dénie aux Juifs désormais retirés dans leur minuscule état le droit de jouir au loin des territoires qui leur reviennent de toute éternité en dépit des délires négationnistes de l’UNESCO. C’est là que la civilisation judeo-chrétienne a pris naissance. On ne le répétera jamais assez : nous ne sommes pas moins, en tant qu’Européens, les héritiers de Jérusalem que que les héritiers d’Athènes. Consentir, même implicitement, à la destruction d’Israël, c’est donc à peu près aussi con que de se tirer une balle dans la tête.

L’objectif de la guerre de 48 ardemment voulue par un mufti de Jérusalem associé aux nazis, celui encore de la guerre de 67, c’était de « foutre à la mer » les Juifs. L’ambition de toutes ces guerres était aussi délibérément génocidaire que l’actuel article 7 de la charte du Hamas. Le rêve des antisionistes coïncide très exactement avec celui des arabes qui ont colonisé la région à l’époque d’Omar, poussant déjà la provocation négationniste jusqu’à construire des mosquées sur l’emplacement du temple d’Hérode détruit en 70 par les Romains.

Je ne fais donc aucune espèce de différence entre un antisioniste et un nazi. L’idéologie est exactement la même. Prendre la défense d’un Iran islamo-fasciste continuateur des objectifs de Wannsee, c’est à peu près se comporter comme un Marcel Déat pendant les années noires.

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