Peut-être un peu long comme résumé mais tellement juste , ce qui aboutit peut-être à tuer les attentes de ceux qui n’auraient pas vu ce film ou alors il y a bien longtemps, car ce film ne fait pas, devinez pourquoi ! l’objet d’ un grand acharnement des rediffuseurs,
Il est heureusement disponible au téléchargement pirate pour ceux que cela intéresse.
Resituons le film dans le temps : la France est pompidolienne, il est tourné dans la douce anarchie qui suivit mai 68 et le message est évident qui prend à rebours la France encore fort rurale et coincée des parvis...
C’est une oeuvre majeure, caractéristique - au second degré - d’une époque qui s’affranchit des conventions et on peut s’interroger et, d’une certaine manière être admiratif, sur la manière dont le système a réussi quelques décennies plus tard à récupérer à son profit et pour le profit le souffle libérateur qu’annonçait ce film : téléréalité et tapis rouge déroulé devant des starlettes sulfureuses qui transforment la « sorcière » du film, la regrettée Bernadette Lafont , en bénédictine apaisée.
Un Trump et dans une moindre mesure un Sarkozy signe la postface grinçante de cette fable.