@pemile qui écrit : "il est évident que sa démarche n’est pas le gain mais bien la réduction
maximum de consommation d’électricité d’origine nucléaire, non ?« .
La réponse est : OUI ! ! ! ! !
Parce que l’on ne doit pas se contenter de dire : »le nuke c’est mal« , il faut DÉMONTRER que DES solutions (et pas UNE solution) sont possible, dès maintenant.
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Pour le stockage, passablement de recherches sont en cours et progressent rapidement. Certaines approches sont originales (j’ai déjà parlé du stockage inertiel). Je donne ici quelques liens sur l’EPFL (parce qu’à titre d’ancien, je reçoit les publications), mais, en Allemagne, en Suède, en Italie, etc, il se fait aussi des travaux intéressants.
http://energycenter.epfl.ch/production_stockage_hydrogene
http://actu.epfl.ch/news/leclanche-et-l-epfl-innovent-pour-stocker-l-energi/
http://actu.epfl.ch/news/l-etat-de-vaud-soutient-le-stockage-d-energie-par-/
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En France, pratiquement rien ne se fait, en tout cas absolument rien d’innovant. De nouveau,il ne faudra pas venir se plaindre dans une dizaine d’années.
C’est vrai qu’on ne peut pas à la fois investir dans la recherche et tenter de colmater désespéramment des cuves de réacteur pourries tout en amortissant l’invraisemblable coût financier des EPR (sans compter les indemnités que la Finlande va réclamer pour des EPR, qui après une dizaine d’années de retard ne fonctionnent toujours pas).
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Dans la totalité des classements des écoles supérieures et des instituts de recherche, les organismes français sont en chute libre. Dans certains classements, aucun organisme français n’apparaît dans les cent premiers.
C’est désespérant de voir à quel état de déliquescence est réduit un pays, qui fut à la pointe de la technologie dans beaucoup de domaines.
Il ne faut plus se payer de mots, il faut agir. J’ai l’impression que les »élites« françaises sont un peu dans la situation du type qui bascule de la fenêtre d’un 30em étage et qui, en passant au niveau de l’entresol crie, : »jusqu’ici, tout va bien".