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Commentaire de JL

sur Les risques du programme économique de Donald Trump


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Francis, agnotologue JL 10 novembre 2016 10:09

@Spartacus
 

 vous savez bien que nous avons déjà eu une discussion à ce sujet et que je l’ai démontré. Vous avez fini en renversant la table et en trollant lamentablement. Ne m’obligez pas à refaire ici la démonstration.
 
 Ceci dit, et puisque vous êtes un menteur ou un ignorant avéré, je considère votre réponse à mon post ci-dessus comme du trollage qui n’a donc aucune valeur d’argumentation.

nb pour les autres lecteurs : le lien de spartacus renvoie vers un article du Figaro qui dit que les coûts de gestion des caisses d’assurance maladie varient (dans un rapport) de 1 à 5
 
Mais ce que spartacus et l’auteur du Figaro se gardent bien de préciser ce sont les valeurs de chacun des organismes considérés, en pourcentage : il est clair que les organismes qui gèrent très peu de comptes ont des coûts de gestion plus élevés que ceux qui peuvent faire des économies d’échelle. Mais la moyenne est 3.7% (LMD novembre 2016). Un opérateur privé exigerait déjà un bénéfice à deux chiffres auquel il faudrait ajouter les budgets publicité (5%) venant s’ajouter aux coûts rédhibitoires de gestion (17% pour les mutuelles), soit un total de plus de 32%. 10 fois plus !!!.
 
 Petite histoire : quand le service public des PTT avait mission de câbler même les clients perdus au fin fond des campagnes, le coût de ces raccordement était considérablement plus élevé que les raccordements citadins. Pourtant, le client payait le même prix que les autres. C’est ça le service public : un lissage, au meilleur prix pour l’abonné. 
 
 Et quand bien même le service public dégagerait des bénéfices, ce serait exactement comme si c’était un opérateur privé qui paierait 100% d’impôts sur les bénéfices. C’est ce qu’on a observé du temps ou France Télécom par exemple, dégageait des bénéfices. Il faut savoir que le service public, c’est comme un opérateur privé qui appartient aux contribuables, et que les bénéfices sont totalement redistribués sous forme d’impôts négatifs, les pertes sous forme d’impôts mais au bénéfice entier d es abonnés. C’est donc un jeu à somme nulle qui exclus des tiers capitalistes. A leur grand dam.
 
 Le libéralisme ne peut s’imposer que par le mensonge et la tricherie : la vérité lui est aussi cruelle que la lumière pour les vampires. Le libéralisme ne peut pas s’appuyer sur d es calculs de coût, toujours fallacieux quand il s’y essaye.

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