@Ar zen
Je ne m’intéresse qu’aux faits et il est bien évident que seule la profession de foi de MLP fera « foi ».
Voici une de ses déclarations au Figaro fin 2014 :
« LE FIGARO - En cas de victoire à la présidentielle, quel serait votre premier acte politique ?
Marine LE PEN - Si je suis élue présidente de la République, je m’engagerai auprès des Français à organiser, dans les six mois, un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Durant ces six mois, j’irai auprès des instances européennes pour négocier le retour en France de quatre souverainetés essentielles : territoriale, monétaire, législative et économique. Ensuite, soit l’Union européenne rend au peuple français ces quatre éléments, soit elle refuse et je demanderai alors aux Français de voter oui au référendum pour sortir de l’UE.
LE FIGARO - Et si les Français refusent de sortir de l’UE ?
Marine LE PEN - Si les Français votent non, je partirai car je ne leur ferai jamais une promesse que je ne suis pas capable de tenir. Je veux leur dire clairement que rien ne peut changer si nous ne retrouvons pas la liberté d’être maîtres de notre destinée. Mais, comme le général de Gaulle, je les préviendrai. Il y a encore des gens de cette trempe en France ! Moi, je veux le pouvoir pour changer les choses. »
Mon but étant avant tout de sortir de l’UE le plus vite possible, si MLP confirme ce référendum (« dans les six mois » suivants son élection), en l’absence de FA au premier et au second tour, c’est sans état d’âme que je voterai pour elle.
Je reviens un instant sur l’opportunité de ce référendum...
Il est fort possible que le surcroît de légitimité qu’il concéderait à MLP pour poursuivre son programme serait un atout démocratique pour contrer une éventuelle absence de majorité au parlement...