Je partage assez largement les propos ci-dessus : Il y en a assez de ce tourisme écolo au frais du cochon de payant, qu’il s’agisse des COP successives et autres grand-messes du même tonneau ou d’initiatives plus ou moins individuelles, faisant avant tout le bonheur, voire la richesse, de ceux qui s’y livrent, sans changer d’un iota la situation.
Mais pour revenir à la COP 22 et à ses préoccupations en matière d’énergies et de GES, je profite de l’occasion pour renouveler ma question :
À quoi sert le remplacement des énergies fossiles par d’autres, a fortiori renouvelables – ce qui ne peut qu’encourager production et consommation au détriment des velléités les plus sincères de frugalité –, si la prolifération des hommes génère des besoins, déchets et désordres croissant avec elle (100 millions d’être humains supplémentaires chaque année) ?
Le
réchauffement planétaire, les problèmes énergétiques présents
et à venir, le pillage des ressources de la planète, la pollution,
les atteintes à l’environnement, la faim dans le monde, les
conflits, guerres et violences de toutes sortes, les flux migratoires
qui en résultent, qu’ils soient de nature ethnique, politique,
climatique, économique, etc. avec leur cortège de misères, sont
autant d’aspects d’une problématique globale ayant pour cause la
multiplication du super prédateur qu’est l’homme.
Les
représentants de tous les pouvoirs, qui ne voient en l’homme que
chair à production
– et à consommation –, à canons,
à impôts, à retraites ou à luttes idéologiques, doivent être
conscients qu’ils seront jugés – peut-être même de leur vivant,
à l’allure où vont les choses – par leurs enfants. Ils seront
comptables devant pauvres et riches, d’un même désastre qui ne sera
finalement rien d’autre que démographique.