(oups, vous voyez, j’ai créé un doublon)
C’est là l’intérêt que l’on trouve à lire et voir (ou revoir) les enquêtes de Denis Robert et Pascal Lorent. Du reste, « La domination du monde » (bientôt disponible au format ’poche’) sera accessible au plus grand nombre. Si on n’aime pas le style Robert, on peut lire un autre auteur, avec le « Rapacités » de Gergorin. Si aucun des auteurs ne fait votre affaire, il reste le résultat de la commission d’enquête parlementaire française. On y discerne mieux les difficultés des juges financier lors de leurs demandes de commissions rogatoires.
J’ai eu un sursaut de joie en lisant votre commentaire. J’ai bien failli croire que nous vivions dans un monde parfait, ou les moyens humains, techniques et judiciaires étaient donné aux organismes de contrôles publiques, qu’ils soient européens ou luxembourgeois. Ce manque de moyens fut la raison d’être de l’appel de Genève il y a dix ans. Des juges internationaux se mobilisaient à l’initiative de Denis Robert pour dénoncer le manque de moyens des juges dans les domaines de la criminalité financière. J’ai failli croire aussi, que les états avaient un pouvoir de contrôle sur la finance luxembourgeoise et que les enquêtes parlmentaires n’allaient plus êtres stoppées au seul argument que le luxembourg est un état souverain. Cet état immensement peuplé (60 000 luxembourgeois de souche, si je ne m’abuse) qui décide, de son lourd poids, de la manière dont il va traiter des affaires qui concerne aussi l’europe - justement -. J’ai failli croire, enfin, que la séparation des pouvoirs devenait réalité dans un pays, rapellons-le, où le ministre du trésor est aussi celui de la justice. Si tout est parfait, je m’en réjouis. On va enfin voir les salaires, le niveau de vie européen, la diminution de la dette publique croître au même rythme que celui des bénéfices des banques et de leurs clients. Plus que quelques mois a attendre dans ce cas.
Je comprends vos questionnements mais je ne peux me résoudre à ignorer ne ceux de juges qui peinent, dans le secteur financier, à faire leur boulot, pour ne parler que d’eux.
Lisez un des ouvrages de Denis Robert, et on en reparle. (c’est dit sans provocations)