@janel
... Encore un petit dernier pour la gloire
quoique ... ici c’est plutôt le désert. Pour la gloire, il
faudra aller voir ailleurs.
Je reviens donc pour publier un lien
pour que vous puissiez écouter l’interprétation d’Anna Marly de
1964. Effectivement, elle a remplacé le mot allemand par celui
d’ennemi. Initialement, c’était :
Les allemands étaient chez
moi
On m’a dit « résigne »
toi
Mais je n’ai pas pu
Et j’ai repris mon arme.
Censure ? Non à l’époque, il fallait montrer au peuple
allemand que les français ne les considéraient plus comme des
ennemis. Une réconciliation voulue par de Gaulle tambour battant.
Anna MARLY qui était russe, il faut le savoir, était certainement
pour cette politique et l’a montré en modifiant le texte de sa
chanson.
J’attire votre attention sur le dernier couplet. Le tempo est très
lent, les mots sont très bien prononcés : « le vent
souffle sur les tombes » Franchement pourquoi, Léonard
Cohen a remplacé dans sa version anglaise ce vers par celui-ci
« oh le vent, le vent souffle » qu’est advenue
cette évocation pour ceux qui sont tombés ? Remise au vers suivant
« a travers les tombes, le vent souffle » Croyez
que ce vers ainsi corrigé par Léonard Cohen à plus de
signification ou qu’il soit plus beau ?
Je vous laisse juge. Écoutez donc la version d’Anna
Marly.
Ha !!! j’oubliais. L’air a été sifflé sur radio Londres
durant la guerre parce que malgré le brouillage on pouvait encore
entendre le sifflement et reconnaître la mélodie.