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Commentaire de Christian Labrune

sur L'élection de Trump : le révélateur de la fragilité d'un système


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Christian Labrune Christian Labrune 14 novembre 2016 08:41

@Christian Labrune

Je viens d’apprendre ce matin, en écoutant les informations, que les plaques découvertes hier devant les établissements où l’on a massacré tant de Français, « à la demande des victimes » selon la mairie de Paris, ne portent aucune mention des responsables des attentats. Des « terroristes » qui passaient par là, probablement. De simples accidents.
Comment peut-on être parvenu à un tel degré de crétinisation des esprits par le politiquement correct ? Sur bien des immeubles parisiens, on voit encore une petite plaque faisant mention de tel policier ou résistant tué dans les combats de la Libération « par l’occupant nazi ». Et je ne parle pas des plaques sur les écoles juives faisant état souvent de quelques dizaines d’enfants arrêtés qui furent mis dans les trains qui partaient vers l’Allemagne ou la Pologne avec un aller simple. Ces plaques subsisteront : elles enseignent au passant des vérités historique utiles à connaître.

A la fin de « Madame Bovary », le pauvre Charles qui a retrouvé dans le grenier les lettres de sa femme à Rodolphe et se retrouve par hasard dans une taverne en face de celui qui fut son amant et le premier responsable de son suicide conclut en disant « c’est la faute de la fatalité ». Elle a bon dos, la fatalité !
Les massacres de Montauban, de Toulouse, ceux autour de Charlie Hebdo, ceux du Bataclan, de Nice et tant d’autres qu’on finit par ne plus pouvoir citer dans une seule phrase, c’est probablement aussi « la faute de la fatalité ».
Le peuple français est cocu mais il est content.


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