Je réponds toujours, Pascal, sur le fond de vos commentaires Mais vous prétendez toujours que c’est moi qui m’entête à répondre à côté en mentant et calomniant.
Vous représentez alors ce que je déteste désormais dans l’église catholique : la mauvaise foi, au double sens du terme. L’Église insiste toujours très explicitement par écrit sur l’absolue nécessité de croire que Dieu (le même que celui de Jésus) a bien appelé, dans un premier temps, à massacrer de nombreuses populations. Mais elle insiste aussi toujours sur l’absolue nécessité de détourner les textes, comme vous dites, et de donner un sens contraire aux explicites appels à massacrer qu’elle attribue à Dieu.
Sur ce point les athées ont raison : il n’y a pas, il ne peut pas y avoir un langage différent face à l’écriture d’un texte selon que l’on croit ou que l’on ne croit pas en Dieu. Et l’exégèse honnête ne peut être, même et surtout pour un croyant, que celle qui cherche à comprendre comment et pourquoi des croyants se sont trompés en attribuant à leur Dieu des appels à massacrer. Elle est malhonnête et indéfendable quand elle veut justifier, en prétendant les « éclairer » la croyance dans le fait que c’est bien Dieu qui les a prononcés ou inspirés.
Face à la violence effective, le vivre ensemble et la paix sont impossible si chacun attribue au sens des mots celui qui l’arrange. Ce « vivre ensemble » - dont se réclament, précisément, aujourd’hui, des adeptes d’une religion, l’islam, qui met en pratique les appels à massacrer qu’elle attribue à son Dieu ne sera jamais possible tant que les religions exigeront des non-croyants qu’ils se soumettent à leur prétendu juste et édifiant mensonge. Et l’église catholique, entre autres, restera clairement complice de ceux qui tuent effectivement au nom de Dieu tant qu’elle persistera dans ce « bon mentir ».