Ajoutons qu’il y a
des chances pour que Trump nous insémine une bonne crise financière,
le terme « crise « étant d’ailleurs mal choisi car
il laisserait supposer un caractère inopiné alors que la
destruction de la monnaie improductive est tout sauf improvisée ; la
preuve : les riches en ressortent en général plus riches (
sauf les distraits et c’est justice qu’ils paient leur fautes
d’inattention ) et les pauvres ( les classes dites moyennes
rejoignent en masse cette catégorie sans le savoir ) lessivés de
leurs maigres économies, les avoirs en leur possession étant
antinomiques de leur statut de pauvres.
Puisque ces pauvres
ont aujourd’hui le mauvais goût de thésauriser plutôt que
d’acheter des produits coûteux de quatrième nécessité qui ont déjà perdu la moitié de leur valeur au sortir du magasin et
finissent après la période de probation à la déchetterie pour
recyclage, il faudra bien leur ratiboiser leurs avoirs d’une manière plus radicale ( dès lors que l’inflation est devenue un gros mot dans le vocabulaire néo-libéral, la spoliation surtout attribuée au mauvais sort est tendance ) .
Un Trump,
spécialiste des faillites lucratives qui gonflait son bas de laine (
la chaussette de Gulliver au pays des microbes ) à mesure
qu’agonisaient ses sous-traitants est tout indiqué pour
actionner l’essoreuse.
En plus, il a la
bénédiction de ceux qu’il va tondre.
Pour ce qui est du
Moyen-Orient,
soit les USA resteront sous la coupe d’Israël et
tout ira de mal en pis si c’est encore possible ! dans les
zones qu’ils contrôlent conjointement, faudra pas compter sur
Trump non plus pour prêcher la tempérance au Qatar et à l’Arabie
saoudite, autres alliés d’Israël,
soit une initiative originale
naîtra dans son cerveau fantasque, ce qui n’est pas totalement
exclu, qu’il parviendra à imposer à son entourage, ce qui est là
totalement exclu…
La politique du
chien crevé au fil de l’eau continuera à nourrir les lamentations
des Européens qui se gratteront encore longtemps l’occiput pour
trouver des solutions à leur incompétence.