« et s’ils nous prenaient pour des demeurés ?
@Jeussey de Sourcesûre
J’ose espérer quand même que cette intuition fulgurante ne date pas de la rencontre d’un si beau tract !
C’est en 1981 que tout commence, avec la « force tranquille ».
Si je compte bien, 2016-1981=35. Trente-cinq ans de crédulité bien française. Bien plus qu’une génération ! Et il ne semble pas qu’on soit sorti de l’auberge : une autre force tranquille, celle d’un ’Ali Juppé mûr à point et tout aussi collabo que l’autre (les Frères musulmans et le nazisme, c’est kif-kif) promet de devenir bientôt le cuisinier d’un nouveau cannibalisme.
Inutile de faire une recension complète des oeuvres du PS : ils auront tout détruit, à commencer par l’école républicaine : l’ascenseur social est désormais hors d’usage. Leur seule réussite absolument incontestable, c’est le Front national. Il n’y avait aucune chance qu’un groupuscule de nostalgiques des années noires devînt jamais un parti susceptible de concurrencer les formations politiques républicaines, mais des soins officieux et discrets, bien de l’engrais et surtout la lumière très intense des media auront fini par produire les fleurs vénéneuses qui ne demandent désormais qu’à être cueillies.
PS- si on veut comprendre ce qu’il y a derrière la « force tranquille », on relira les dernières pages de « L’enfance d’un chef » de Jean-Paul Sartre. On n’est pas très cultivé parmi les conseillers politiques, et celui qui a cru inventer cette formule ne se rendait pas compte, probablement, qu’il s’agissait d’une réminiscence après des lectures mal digérées. Et quelle réminiscence ! Tout aussi révélatrice que bien des lapsus.