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Commentaire de wesson

sur La Russie refuse de rejoindre la Cour pénale internationale


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wesson wesson 17 novembre 2016 11:40

En définitive vous avez repris et juste un peu remanié la dépêche que on voit partout dans le MSM, et qui ne fait qu’effleurer les raisons.

Et pourtant ces raisons sont interessantes, car elles sont de 2 ordres : 

Sur le fond, la CPI n’as jamais été autre chose qu’un instrument à la merci des puissances occidentales qui ne souhaitait juger que les dictateurs africains auxquels nous aurions retiré notre protection, et les alliés des Russes. 
Récemment la CPI avait démarré une enquête cherchant la mise en cause directe des milices ossètes et des forces armées Russes dans le conflit en Géorgie, tout en se gardant bien d’enquêter sur les exactions des forces Géorgiennes, notamment concernant le bombardement nocturne de ola population civile de Tskinvali, et la mort de casques bleues de l’armée Russes.
Et jusqu’à ce Lundi dernier, ou le rapport de la CPI indique « l’existence d’un conflit armé international entre l’Ukraine et la Russie avec l’occupation illégale de la Crimée et sur la région du Donbas ». Ainsi donc pour la CPI la Russie a déclaré la guerre à l’Ukraine et la mène avec une occupation et un canardage dans le Donbas. Lorsque on écrit de telles âneries, il ne faut pas s’étonner que la Russie claque la porte.

Et sur la forme, l’adhésion à la CPI impliquait de manière beaucoup plus discrète en réalité un certain abandon de souveraineté pour les pays qui y adhèrent. On est un peu dans ce cadre là en Europe par exemple avec la Cours Européenne des Droits de l’Homme, dont nous avons accepté que les décisions soient au dessus des décisions de nos propres juridictions. C’est en tout cas le chemin vers une gouvernance et une justice mondiale, qui souffre effectivement d’un problème d’impartialité organique dans la configuration actuelle des rapports de force internationaux. 

Ou pour résumer à gros trait : une CPI aujourd’hui ne peut être qu’une marionnette à la solde des Nord-Américains et de leurs alliés. 

C’est la prise en compte de cet état des choses qui as amené fort logiquement la Russie à se barrer fissa de ce machin.
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