François Fillon a été le plus flambeur des premiers ministres de la Ve République avec un déficit public de 660 milliards d’euros. Personne n’a fait mieux que lui ni avant ni après. Dès lors, reprocher à Hollande de n’être pas descendu sous les 3 % exprime une méconnaissance de la réalité. Ceci étant dit, cette volonté de réduire le déficit public explique la persistance du chômage à haut niveau. Autre facteur d’explication du chômage, les reports successifs de l’âge de départ à la retraite..
La société, c’est la solidarité avec des droits et des devoirs. Le néolibéralsime, c’est le libéralisme au-dessus de la loi ; lui laisser la bride sur le cou serait signer le retour à la féodalité : guerres et extorsions de fonds. Supprimer les fonctionnaires, c’est en quelque sorte remettre en cause l’action centralisatrice et unitaire des rois de France.
En fait, le programme de Fillon n’a souci que de libérer les dividendes. Les salaires des grands patrons ont augmenté de 20 % en 2015 et ils vienent pleurnicher sur la compétitivité du travail.
C’est véritablement se moquer du monde.
L’auteur, se réclamant du catholicisme, serait bien inspiré d’écouter la parole du pape François sur les méfaits du néolibéralisme.
Et qui peut imaginer le général de Gaulle signer un CETA ou un TAFTA plaçant les multinationales au-dessus de la souveraineté de la France ?