@alinea
Ma chère, le but d’un homme politique respectable, je dirai même plus d’un chef d’Etat, dans le contexte de nos démocraties représentatives, avant même d’envisager gouverner, c’est d’éclairer les enjeux, ce qui suppose au préalable (et c’est heureux) de les comprendre.
Sur Maastricht, comme sur tous les sujets fon-da-men-taux que j’ai dûment rappelés, Mélenchon n’a su les éclairer car il ne les avait tout simplement pas compris. Par aveuglement idéologique sans doute. Pour cause de sa mitterrandôlatrie également aussi.
Le Traité de Maastricht, mère de toutes les batailles, n’a pas été votée par « une grande majorité de Français » comme vous le soutenez nonchalement, mais par 51% des votants. Ce qui veut bien dire l’importance qu’ont eu les moindres prises de position des uns et des autres sur le résultat final.
Mélenchon n’a jamais été un souverainiste, bien qu’il tente pitoyablement d’en récupérer les oripeaux par démagogie et opportunisme électoral : il est fondamentalement un fédéraliste européen. C’est absolument évident pour quiconque connait et comprend la logique de ses prises de position passées, et leur articulation philosophico-politique.
Vous êtes hors de pouvoir le comprendre parce que vous n’avez pas de formation véritablement politique. Vous êtes une littéraire.
Quant à l’alliance proposée par Mélenchon à l’européiste Cohn-Bendit et déclinée par ce dernier - soit le comble du camouflet - en voici la preuve. Et sans doute croirez-vous que Cohn-Bendit est un parangon souverainiste n’est-ce pas...