@microf
L’Etat coranique n’est guère représentatif des valeurs de l’Occident. Il massacre les chrétiens, les Yezidis, les musulmans trop tièdes, et massacrerait volontiers les Kurdes (qui sont musulmans aussi) si les Kurdes n’étaient pas les plus forts. Dans l’Arabie heureuse qu’on appelle maintenant Yemen, l’Arabie saoudite et l’Iran s’amusent à se faire la guerre par procuration en massacrant les populations locales qui sont elles aussi musulmanes. L’Egypte de Morsi s’apprêtait à massacrer les Coptes, lesquels recommencent à rencontrer de sérieuses difficultés malgré le changement de régime. Dans la Syrie télécommandée par l’Iran, le Hezbollah aide le régime à massacrer les rebelles « modérés » qui, malgré leur modération, massacrent autant qu’ils le peuvent quand c’est possible. Le Mussolini des Turcs massacre les Kurdes, enferme et torture même les Turcs opposés à une pareille politique, rêve de disposer d’une loi qui permettrait de les liquider. En Afghanistan, au Pakistan, je suis moins informé de la situation actuelle, mais je gagerais que ce n’est guère mieux.
Tous ces gens, pour vous, sont tellement cons et minables qu’ils ne sont pas capables de résister à un programme que l’Occident leur aurait imposé, de se massacrer entre eux massivement. On leur aurait dit : on va vous donner des armes, allez-y, entretuez vous, et ils le font, ces dociles abrutis ; ils se sautent dessus comme des bêtes dressées à se combattre jusqu’à la mort.
Votre point de vue est typique du néo-colonialisme : vous méprisez des peuples qui sont désormais indépendants et que vous imaginez incapables de se déterminer d’une manière autonome. Ils seraient plus irresponsables que votre caniche ou bien des nourrissons dans une crèche. Les cruautés de l’Etat coranique par exemple, ou les massacres en France depuis deux ans, vous allez bientôt m’expliquer que c’est moi qui en suis totalement responsable, étant un partait représentant du monde occidental. En revanche, le type qui appuie sur la détente de la kalachnikov ou tranche la gorge de son semblable ne sait pas ce qu’il fait ; il n’y est vraiment pour rien du tout, le pauvre.
A votre place, je rejoindrais Raqqa pour aider un peu tous ces malheureux qui risquent d’être bientôt quelque brutalisés par d’affreux salauds de notre espèce.