à l’auteur :
Vous êtes encore bien trop timoré dans vos remises en causes !
Vous ne pensez encore qu’à améliorer un système de scrutin particulier !
Ce qui revient à continuer de cautionner, sans y réfléchir, ni même à en envisager la question, le principe de la délégation de pouvoir à un ou quelques individus ’incarneurs de peuple’.
Voilà pourtant, dans vos propre propos, un début de réflexion (escamoté par les débats d’arrière plan sur la ’solution’ à une question à côté de la plaque basée sur l’a priori du vote-défaussement-des-responsabilités-civiques-individuelles, ) :
’Pour être admis à candidater, il faudrait plutôt qu’il soit contraint de répondre de façon satisfaisante et non détournée à toutes
les questions essentielles (même les plus inattendues) que décideraient
de lui poser les citoyens, en laissant de côté son paquet-cadeau.’
Si au lieu de la question comment désigner un représentant du peuple ? on osait l’honnêteté de la question des besoins, à un niveau d’abstraction plus élevé :
’comment apporter, à mon échelle individuelle, la contribution civique et
responsable requise pour vivre, dans mon pays et avec mes concitoyens,
dans une honnête et digne quête de démocratie ( Pouvoir partagé du
peuple, par le peuple,et pour le peuple ; le peuple étant constitué
d’êtres humains libres, égaux en dignité -donc en droit ... et en
capacité de développer des opinions et convictions pertinentes - et
égaux pour une fraternité) ’
... alors il serait bien évident que la volonté du peuple ne saurait être exprimée que par des cahiers de doléances alimentés et pondérés par chaque citoyen, (à co-inventer démocratiquement ensemble sans rien laisser à des ’experts’ ! ... )
et que le rôle et les compétences des élus, s’il doit y en avoir, ne devraient concerner que de basses questions d’arbitrage !