pour salir ce héros international
@BOBW
Vous avez parfaitement raison, c’est ignoble. Il serait temps qu’on réhabilite ces grands héros que furent Joseph Saline, Mao, Pol Pot, Fidel Castro et son Guevara.
A Belleville où il y a un grand nombre de restaurateurs cambodgiens qui se sont installés là, je ne sais trop pourquoi, à la fin des années 70, j’essaie d’ouvrir une souscription pour qu’on élève une statue de Pol Pot sur le terre-plein central du boulevard de Belleville, non loin de la station du métro. Malgré la distance qui les sépare désormais de leur ancienne patrie, ces Cambodgiens ont conservé un si bon souvenir du Kampuchea démocratique, j’ai bon bon espoir qu’ils cotiseront largement.
Mais c’est partout qu’il faudrait élever des statues à ces grands héros. Au métro Stalingrad, on a refait il y a vingt ans toute l’esplanade entre le bassin de la Villette et la rotonde de Ledoux. Je l’ai parcourue en tous sens, cherchant désespérément une statue de Staline qui s’imposerait là, mais en vain. L’ingratitude des peuples est quelque chose de profondément navrant.
Au moyen-âge, on découpait les corps des rois : le coeur allait ici, les viscères ailleurs, et le reste à Saint-Denis. La place du coeur de Fidel serait au Panthéon, parmi nos grand hommes. Mais il semble qu’il ait préféré être rôti plutôt qu’enterré.
Pourquoi ne ferait-on pas une pétition pour avoir au moins quelques cendres de ce grand homme, dans une petite ampoule. On la ferait baiser aux enfants des écoles, aux malades. Nul doute qu’il en résulterait probablement des miracles. Et quand plusieurs miracles ont pu être observés, comme chacun sait, le Vatican n’est point avare de ses béatifications.
Prions ce soir, mes frères, pour le repos de l’âme de notre big Brother Cubain. Il en aura bien besoin, le pauvre.
Quand je dis « le pauvre », c’est une façon de parler : dans son tout petit pays, il disposait quand même de 32 résidences, le cher homme ! Des imbéciles, après cela, oseront encore prétendre que les Cubains sont pauvres ! Qui, sur cette page, dans le misérable pays capitaliste où nous vivons, pourrait en dire autant ?