@Christian Labrune
Les exilés de floride sont les dignes descendants des tortionnaires de Batista, l’homme de Washington.
Le 27 mars 1952, les Etats-Unis reconnurent officiellement le régime de Batista. Comme le souligna l’ambassadeur étasunien à La Havane, « les déclarations du général Batista concernant le capital privé ont été excellentes. Elles ont été très bien reçues, et je savais sans aucun doute possible que le monde des affaires faisaient partie des plus enthousiastes supporters du nouveau régime ».
12. En juillet 1952, Washington signa des accords militaires avec La Havane, même s’il était conscient du caractère brutal et arbitraire du nouveau pouvoir. Cuba est « sous le joug d’un dictateur sans merci », souligna l’ambassade étasunienne dans un rapport confidentiel de janvier 1953 au Département d’Etat. En effet, le général réprimait d’une main de fer l’opposition, notamment la jeunesse estudiantine symbolisée par l’assassinat du jeune Rubén Batista en janvier 1953.
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Batista faisait preuve d’une violence féroce à l’égard de l’opposition. Mais les Etats-Unis firent preuve de discrétion vis-à-vis des crimes commis par leur allié cubain. Pourtant, l’ambassade étasunienne à La Havane multipliait les rapports à ce sujet : « Nous sommes désormais convaincus que les assassinats récurrents de personnes que le gouvernement qualifie d’opposants et de terroristes sont en fait le travail de la police et de l’armée. L’explication officielle est que les hommes ont apparemment été tués par d’autres opposants. Cependant, l’attaché juridique a reçu des aveux indirects de culpabilité au sein des cercles de police, en plus des preuves de la responsabilité de la police »..
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Voila, ma couille, la réalité des exilés cubains.