Le logiciel libre a une utilité extrêmement importante, c’est de lutter contre les monopoles et les logiciels propriétaires. Et beaucoup en informatique sont prêt à payer (via le financement de projets open-source) pour ça. Car le bénéfice retiré de spécifications, de logiciels et de produits open-source est énorme. Internet lui-même en est l’expression, tous ses protocoles en découlant. Et c’est grâce à Unix et à tous les logiciels libres qu’internet s’est imposé.
Le logiciel libre n’est ni plus ni moins qu’une extension par la communauté mondiale des informaticiens des notions de standardisation et de recherche publique. Toutes les entreprises bénéficient quotidiennement du logiciel libre : je suis moi-même développeur dans une société vendant du logiciel et j’utilise le logiciel libre en permanence. Bravo à tous ceux qui réussissent à convaincre leur direction qu’il faut renvoyer l’ascenseur si on veut continuer d’en bénéficier, même s’il est évident que les directions en question cherchent avant tout des raisons beaucoup plus immédiates à leur action.
Bref, globalement, le logiciel libre est un choix tout-à-fait rationnel et qui génère des richesses. Localement, au niveau des développeurs et des entreprises, il faut trouver d’autres motivations mais il n’y a rien d’hypocrite là-dedans, c’est au contraire une adéquation bienvenue entre le bien particulier et le bien commun qu’ont trouvé là les informaticiens.