« la Révolution cubaine est profondément « humaniste » [...] un retour regrettable au jeune Marx encore hégélien. »
C’est là le coeur du problème de la révolution castriste. Au lieu d’instaurer une courte période de Dictature du Prolétariat, le temps d’éveiller la conscience de classe de la population, et de la préparer à gérer par elle-même l’appareil de production (en d’autres termes : à abolir la propriété privée) ; Castro a instauré une dictature tout court, dans laquelle une petite élite au ses hégélien du terme contrôlait l’ensemble de la production pour « le bien du peuple cubain ». C’était en effet Raoul Castro à la tête de l’armée Cubaine qui prenait toutes les décisions concernant la production agricole et industrielle.
C’est donc bien une politique purement humaniste d’un desposte éclairée, une régression par rapport à l’exploitation capitaliste. Le travailleurs cubains sont ainsi passé du stade avancé
de prolétaires aliénés au stade rétrograde de
sujets d’une bureaucratie nationale de type monarchiste. L’enterrement de la reine Castro qui a tant été pleurée par ses fidèles sujets en est encore une illustration parfaite.