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Commentaire de Christian Labrune

sur Mélenchon, ses œillets, mais aussi ses œillères


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Christian Labrune Christian Labrune 30 novembre 2016 23:44

Siatom,
Je trouve extrêmement réussi ce portrait du Mussolini des Turcs. C’était très habile de franciser Erdogan, d’en faire un émule de l’homme à la francisque qui, à l’image de son maître, passe sans transition de la droite la plus réactionnaire à un populisme verbeux et postillonnant encore plus fascisant. Et l’invention de ce parti qui s’appellerait ’France insoumise« , je l’ai beaucoup appréciée. C’est d’autant plus habile que l’islam est d’abord soumission. Cela me rappelle, et vous avez dû y penser, les définitions paradoxales dans »1984« , le Roman d’Orwell : la guerre, c’est la paix, l’ignorance, c’est la force, la liberté c’est l’esclavage, etc. On se trouve immédiatement transporté au coeur de la logique délirante du totalitarisme.

Il y a quand même quelque chose que je n’ai pas compris. Comme je ne suis pas totalement idiot et inculte, je me permettrai de vous reprocher peut-être un excès de subtilité. Pourquoi lui avoir donné le nom du théologien protestant auteur de la »confession d’Augsbourg" ? Certes vous avez un peu bricolé le nom ; Mélanchton devient Melenchon, mais j’avoue qu’il y a là une intention qui m’échappe. Vous l’auriez appelé Dupond ou Dupont, ça n’aurait pas changé grand chose. Pour moi du moins.

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