@genrehumain
Vous exposez très bien, ici, la position
des bahaïs, dont leur « vouloir voir » l’unité des religions sur
l’essentiel, sur le meilleur de leurs enseignements. Il est pour moi très
semblable au « vouloir voir » des chrétiens dont, principalement, les
catholiques, qui voient
essentiellement le message d’amour de Jésus mais pas ce qui le contredit
explicitement chez ses faux disciples, à tous les échelons de la hiérarchie
ecclésiale, quand ils adoptent et enseignent eux-mêmes la conception de ceux
qui sont pour moi les « théologiens fous » du christianisme.
J’ai longtemps et beaucoup espéré des
bahaïs en les fréquentant pendant des années. Mais j’ai dû renoncer à cet
espoir : eux non plus ne cessent pas d’attribuer à Dieu les appels à massacrer
qui lui sont attribués dans les textes sacralisés, et qu’il faudrait seulement
« bien interpréter » en « sachant bien les lire ».
Dans « le Plus Saint Livre » des
bahaïs (le Kitab i Aqdas) leur messager de Dieu, Baha U Llah, fait cette
« grande annonce » : La guerre
sainte est effacée du Livre. Cette phrase est pour moi significative : les
bahaïs non plus n’ont pas compris
que cette guerre n’était nullement sainte, nullement commandée par Dieu mais par des croyants qui se trompaient
gravement, ce qu’il est plus que jamais nécessaire aujourd’hui de proclamer
haut et fort.
Mais, ce que je dis à la fin de mon article
pour le judéo-christianisme est valable pour la Foi bahaïe : il n’est nullement fatal qu’on en reste là.
Et c’est d’ailleurs valable, aussi, pour la religion des musulmans.