En
tout cas Hollande a choisi de se défiler, l’ex-président devrait-on dire car quel crédit
aura-t-il encore sur la scène internationale ? Bien que l’on doive à la vérité de dire que ce crédit était déjà bien
écorné, même l’apparence s’est maintenant dissipée.
Il terminera en roue libre, façon président de la 4e république, poliment écouté sans doute mais éconduit...
Je
ne comprends pas que l’on puisse voir de la grandeur dans le
renoncement, moi, j’y vois plutôt de la lâcheté, une fuite
devant ses responsabilités qui étaient d’assumer et de faire
assumer par ses « amis » l’état de la France au bout
d’un quinquennat dont Valls ou un autre va maintenant nous vanter
les réalisations. Tous sont condamnés à positiver car on les voit
mal faire campagne en dépréciant leur propre action.
Le
candidat sorti des primaires ( à moins que ce ne soit un merle blanc tout à fait vierge de compromissions politiques mais qui ? ) est donc enchaîné
au bilan de Hollande.
Valls qui ne côtoie pas les cimes de la
popularité au sein du parti socialiste est loin d’être
assuré de prendre le relais et quand bien même il ne serait pas
défenestré mais sortirait victorieux, il aura un fil à la patte et
sera très logiquement tenu comptable des causes du désenchantement
populaire.
Ne
parlons pas des frondeurs à qui on pourra toujours reprocher leurs
complaisances à se laisse dindonner.
Complaisants ou
coupables ? La belle affaire !